J’ai piloté un avion

C’est un étrange cadeau que j’ai trouvé au pied du sapin cette année : un stage de pilotage d’avion. Un cadeau de la part d’un couple d’amis (qui a plus d’inspiration que moi pour trouver des cadeaux) qu’il me tardait de réaliser. Quelques jours après l’avoir reçu, j’ai appelé le club de pilotage pour réserver une date ! Après un petit report à cause de vents trops violents, dimanche dernier, je suis parti à l’aérodrome avec mes beaux-parents pour m’envoyer en l’air. Pour plus de détails sur pilotage avion visitez notre page d’accueil. Nous avons rencontré Jérôme, un pilote qui a 5000 heures de vol derrière lui qui allait me servir de co-pilote. Il nous a fait un brief, puis nous avons pris place à bord de l’appareil et j’ai pris place côté pilote. L’avion disposait de quatre places, ma douce a pu me suivre en tant que passagère. Au départ, mon formateur allait s’occuper du décollage et de l’atterrissage, deux phases les plus techniques. Mais ne devais pas avoir l’air assez angoissé à son goût, parce qu’il a décidé que je pouvais m’en sortir seul. Ce n’était pas du suicide à proprement parler : notre appareil était un véhicule d’auto-école, et les commandes étaient donc en double. Max pouvait ainsi reprendre la main si cela s’avérait nécessaire. La partie décollage a été assez facile, en définitive. Une fois qu’on a pris de la vitesse, il suffit de ramener doucement sur le manche vers soi, et le bleu envahit la vue. Les petits appareils s’avèrent particulièrement une bonne maniabilité. C’est même très simple à piloter. En altitude, on se déplace certes en trois dimensions, mais dans le même temps, il n’y a ni obstacle ni de circulation. En fait, on peut passer son PPL avant même d’avoir l’âge pour passer le permis de conduire ! Mais attention, ça requiert tout de même pas mal de concentration. L’appareil est certes maniable, mais son faible poids fait que le moindre souffle de vent le fait tanguer. Il est donc indispensable de corriger le tir avec le manche. Mais bon, ce n’est pas bien compliqué. La seule partie délicate, en fin de compte, ça a été l’atterrissage. A ce moment-là, Marc m’a laissé faire, bapteme en avion placide. Cette petite initiation au pilotage d’avion. Et au-dessus de cette nature, la vue est superbe. Enfin, C’est en tout cas ce que m’a dit mon beau-père. Parce qu’en ce qui me concerne, j’étais tellement focalisé sur le fait de maintenir l’assiette de l’appareil, et je n’ai pas jeté un seul coup d’oeil au paysage en dessous !