Le septième ciel en avion de chasse

On ne choisit pas ses passions : elles nous tombent dessus et ne nous quittent plus. En ce qui me concerne, j’ai une passion pour les avions de chasse. Rêver de devenir pilote de chasse est assez courant chez les petits garçons, mais en ce qui me concerne, j’en rêvais encore à 16 ans. Je me souviens que quand j’étais petit, je ne sortais jamais sans avoir mon avion de chasse fétiche en poche. Je jouais avec dès que j’avais quelques secondes de libre et m’embarquais dans de complexes duels aériens. Avec de tels antécédents, il était donc inévitable qu’un jour, je veuille aller plus loin. Il aura fallu du temps pour convainre ma femme, mais j’ai enfin pu le faire samedi dernier, lors d’un baptême en Mig29. Et même si je suis redescendu sur terre depuis un bout de temps, je pense qu’une part de moi restera dans les nuages, à 700km/h. Les émotions que m’a procurées ce vol m’ont impressionné plus que je ne l’aurais cru possible. Vous l’avez peut-être constaté : il peut y avoir une différence entre la théorie et la pratique. Je m’étais mûrement renseigné sur les impressions procurées par un avion de chasse : l’effet des G qui vous fait multiplier votre poids habituel par 6, l’apesanteur que procure les G négatifs durant certaines figures, les hauts-le-coeur qui vous remuent dans certains virages… Même quand on sait tout ça, je pense qu’on n’est jamais vraiment prêt. Mais quand l’organisme est confronté à physiquement tout cela qu’on réalise que le savoir n’est rien comparée à la réalité. Il y avait des moments étaient si brutales qu’elles en étaient franchement atroces. Et je dois avouer que, même si j’ai adoré ce vol, vol en avion de chasse j’ai remercié le ciel lorsque le pilote m’a dit qu’il fallait regagner le plancher des vaches. 🙂 Je commençais à ne plus tenir le choc. Si vous appréciez l’adrénaline, je vous recommande vraiment l’aventure. Voilà le site par lequel je suis passé pour ce vol, si vous voulez jeter un coup d’oeil au programme des festivités.